L'histoire du TO7

Un micro-ordinateur ne se fait pas sur un coup de tête en un jour.  Ce qui frappe le plus dans
beaucoup d'histoires de micro-ordinateurs, c'est que tout commence seulement le jour où le
prototype fonctionne. Réaliser une machine. même sophistiquée en un exemplaire: le proto
n'est rien en comparaison de la seconde phase: l'industrialisation

" fouchette des 3000 design soigné mono boitier sans écheveau de fils d'alimentation
couleurs et graphique. compatible télématique. prise Péritel clavier plat à membrane
trappe à Mémo 7.. »
Voilà les grandes lignes du projet émergeant en août 1979 chez Thomson. C'est à Moulins (Allier)
que le prototype va voir le jour. C'est difficile de bâtir un microordinateur, mais la micro équipe (3 personnes) qui s'est attelée à la tâche travaille au corps le problème de la sortie écran pour doter
l'appareil d'un affichage 25 lignes x 40 caractères et graphique performant. Mais sur le marché des composants pas de circuits intégrés répondant aux exigences.. qu'importe on s'arme de courage et on réalise en électronique discrète un montage fort astucieux qui subtilise la moitié du cycle du mlcroprocesseur pour la gestion d'une mémoire correspondant bit à bit à l'affichage désiré (Direct memoryaccess). Octobre 80 : La maquette fonctlonnelle avec un mIcroprocesseur
MCM 6800 de Motorola est réalisée Les ingénieurs se rendent compte que les efforts effectués sur l'affichage vidéo vont leur permettre d'adjoindre au prototype un crayon lumineux pour un coût dérisoire en ajoutant un petit registre que le microprocesseur ira lire directement,
Côté logiciel, on met au point rapidement un petit moniteur; un micro Basic (2 K octets), une première mouture de « PICTOR »